Edward Stachura (1937 - 1979)
« seul celui pour qui la vie n’est pas très dure est en mesure de l’apprécier »
Lao Tseu p. 18
Ø Choix de 12 traductions originales par Mary Telus
Tu les réveilles à la vie.
Cette France quittée malgré lui va le poursuivre toute sa vie.
Il étudie la philologie romane et son mémoire de fin d'études est consacré à Henri Michaux.
Il traduit : Henri Michaux, Gaston Miron, Jacques Brant et Michel Deguy ainsi que les inédits de Baudelaire, Lautrémont, Valéry et Rimbaud.
Il puise son inspiration poétique dans les poèmes de Rimbaud.
Il est chanteur et traducteur de chansons de Jacques Brel et de Georges Brassens.
Après sa première tentative de suicide Edward parle en français : "Doucement. Rien ne vaut la modération. Doucement."
Le
L'errance et l'œuvre
Ni Français, ni Polonais, ni Mexicain.
Je ne sentait pas la terre sous mes pieds, ma terre natale, comme on dit" p.41
- 1969/70 - un séjour au Mexique
- 1971 - un séjour au Moyen Orient
- 1972/73 - un séjour en Norvège
- 1973 - un voyage en Suisse puis en France
- 1974 - voyage aux Etats-Unis et au Canada
- 1978 - voyage à Paris
1957 - "Rêves retrouvés", les premiers poèmes
1962 - "Un seul jour", recueil de nouvelles
1963 -"Beaucoup de feu" - le premier recueil de poèmes
1966 - "Je m'approche de toi" - poèmes
1974 - "Soi" - poèmes
1969 - "Toute la clarté" - roman
1974 - "Tout est poésie"- essais
1979 - "Me résigner au monde" - journal rédigé de la main gauche
Pour apprécier ce journal il faut d’abord savoir dépasser son douloureux sujet. Comprendre que tout changement pour chaque individu pose un problème majeur. Accepter le fait que nous tous sommes en constante lutte intérieure : d’un côté entre le désir de la vie, de l’harmonie et de l’autre entre la pulsion de la mort, de la transgression et de la destruction.
Que la souffrance provoque un fort désir de fuite, ers la mort, si on ne peut pas faire autrement.
Edward Stachura a écrit son journal après sa première tentative de suicide : il s’est allongé sur les rails et en sorti mutilé. Il n'a pu écrire son journal que de la main gauche.
Une légende
Je ne suis ni vraiment vivant, ni vraiment mort. p.35
D'abord c'est une œuvre de jeunesse pleine d'enthousiasme et de confiance.
Edward fige les instants de la vie. Il s'émerveille devant la nature et son harmonie.
"La nature respire la paix"
Puis, vient la période de réflexion mystique et religieuse avec un recueil d'essais.
Il en arrive à la conclusion que la religion est le seul moyen pour pouvoir survivre.
C'est un rebelle en éternelle lutte pour la justice,
un chercheur de vérité,
C'est un homme plein de tendresse pour l'homme
et
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